Pauline Marois rencontrera le président français François Hollande à l'Élysée la semaine prochaine, pour la deuxième fois depuis son élection. Ce sera la conclusion de sa mission de l'autre côté de l'Atlantique, qui commence aujourd'hui.

«On veut se positionner à la suite de l'Accord économique commercial et global entre le Canada et l'Union européenne, et faire valoir les atouts du Québec comme partenaire d'affaires», explique son attachée de presse, Marie Barrette.

Il s'agit de la première mission européenne de Mme Marois depuis l'entente de principe sur cet accord, conclue en octobre. On n'est pas à l'étape du retour au Québec avec des annonces économiques concrètes conclues avec des entreprises, précise-t-on.

Un comité France-Québec sur l'électrification doit être lancé aujourd'hui. La composition des membres sera annoncée à Paris par Mme Marois et le ministre de l'Économie et des Finances de la France, Pierre Moscovici.

Hydro-Québec est d'ailleurs représentée dans la délégation du Québec pour cette mission.

Plus tôt aujourd'hui, Mme Marois rencontrera le premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, notamment pour parler des nouvelles mesures de création d'emplois ainsi que de l'accord économique. Une rencontre est également prévue avec le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, dont le mandat se terminera en 2014. L'ancienne représentante de la monarchie britannique au Canada, Michaëlle Jean, lorgnerait ce poste.

Mme Marois se rendra ensuite à Monaco au World Policy Conference, un forum sur la gouvernance, pour parler des défis de diriger un gouvernement souverainiste minoritaire au Québec.

Passage en Belgique

Elle ira ensuite à Bruxelles, où Jean-François Lisée, son ministre des Relations internationales et du Commerce extérieur, la rejoindra pour s'entretenir en privé avec le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, Michel Barnier.

Des rencontres sont aussi prévues avec le ministre président du gouvernement flamand et le vice-président et ministre de l'Économie du gouvernement wallon. Ce passage en Belgique se terminera par une allocution devant des gens d'affaires, avant un retour à Paris pour se rendre à l'Élysée.