Jocelyn Desjardins a démissionné samedi de son poste de porte-parole et président du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), un groupe citoyen formé en 2011 pour promouvoir l'Indépendance du Québec.

« L'ingratitude et un mouvement aux mille tensions, incapable de se rebâtir sauf pour un peu de moments cosmétiques comme aujourd'hui, auront eu raison de ma volonté », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

« J'ai délaissé ces deux dernières années ma famille en glissant tranquillement dans la politique. Il vaut mieux pour moi retourner à ceux que j'aime et qui ont tant eu besoin de moi. » Jocelyn Desjardins expliquera sa décision dimanche; il a exprimé le besoin de passer du temps en famille samedi soir.

Il y a deux semaines, le NMQ organisait le Congrès de la Convergence nationale, un évènement que Jocelyn Desjardins décrivait comme « un devoir que tous les indépendantistes doivent remplir ».  « Parce qu'il n'y a pas de changements majeurs qui surviennent dans les sociétés sans association. Il n'y a rien qui peut survenir sans la convergence de toutes nos forces », écrivait-il dans le cahier du participant du congrès.

La réunion de souverainistes s'était terminée sur une phrase-choc de l'ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry, qui avait avancé que l'indépendance du Québec ne passait plus nécessairement par le Parti Québécois. «Il y a d'autres partis indépendantistes que le Parti québécois. Ce qui compte, c'est qu'il y ait une convergence pour que les indépendantistes se soutiennent les uns les autres sur la mission fondamentale: l'indépendance. Pour le reste, chacun son orientation», avait-il lancé, sous le regard préoccupé de Jocelyn Desjardins.