Pauline Marois dit avoir «envoyé quelques messages» au maire de Montréal, Gérald Tremblay, afin qu'il s'explique. Il devrait bientôt répondre à sa demande. «J'aurai l'occasion de lui parler dans les prochains jours», a indiqué la première ministre ce matin, après une cérémonie pour commémorer le 25e anniversaire de la mort de René Lévesque.

La pression s'intensifie sur M. Tremblay. Cette semaine, le gouvernement péquiste a affirmé que le statu quo devenait «intolérable» à Montréal. L'opposition libérale le presse de s'expliquer publiquement, car la situation est «insoutenable». Et le député caquiste Jacques Duchesneau, tout comme Québec solidaire, lui demande de quitter ses fonctions, temporairement du moins.

M. Tremblay a annulé hier deux activités publiques, dont un discours qu'il devait prononcer demain devant la chambre de commerce du Montréal métropolitain. Il a décidé de prendre quelques jours de repos https://goo.gl/xEmJ0.

«Je salue cette décision, comme je l'avais fait dans le cas du maire Vaillancourt», a réagi le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault. Selon lui, cela va «faire baisser la tension».

«On va suivre cela avec intérêt, a-t-il poursuivi. J'imagine qu'en début de semaine prochaine, ou dans quelques jours, il va nous faire part de ce qui arriverapour la suite des choses».

Jean-François Lisée, ministre responsable de la métropole, partage son opinion.  «Nous avons demandé depuis plusieurs jours au maire de Montréal de réfléchir. C'est ce qu'il fait. Alors on va lui laisser son espace de réflexion», a-t-il dit.

Quand le maire devra-t-il prendre une décision? «C'est la fin de semaine, il réfléchit, on va le laisser réfléchir», a répondu M. Lisée.