Le ministre de la Sécurité publique a dû réitérer ce matin sa confiance vis-à-vis du grand patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

En entrevue au Devoir après une visite des locaux de l'organisation, Stéphane Bergeron avait sommé les différentes composantes de l'UPAC de travailler en coopération entre elles et de cesser les querelles intestines.

«Nous verrons s'il y a lieu d'apporter des ajustements jusqu'aux plus hautes sphères», avait même affirmé M. Bergeron.

Mais ce matin, le ministre a tenu à affirmer qu'il n'avait «aucune raison de penser que le commissaire Robert Lafrenière ne fait pas le travail pour lequel il a été nommé». Stéphane Bergeron lui a réitéré «son appui et sa confiance» par voie de communiqué.

Il a par contre affirmé qu'il s'attendait à voir tous les intervenants collaborer et unir leurs forces.