Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Jean-Marc Fournier, a annoncé mercredi la composition du cabinet fantôme de l'opposition officielle, où figurent bon nombre d'anciens ministres de Jean Charest.

Aux finances et à la santé, le PLQ a opté pour la continuité en confiant ces responsabilités à Raymond Bachand et à Yves Bolduc, qui dirigeaient ces deux ministères respectifs avant les élections du 4 septembre dernier.

Du côté de l'éducation, les libéraux ont imité le gouvernement péquiste en scindant les responsabilités en deux, assignant Gerry Sklavounos, avocat de formation, à l'enseignement supérieur, et Francine Charbonneau, une ex-présidente de la Commission scolaire de Laval, à l'enseignement primaire et secondaire.

Le dossier du développement durable et de l'environnement a été attribué à l'ex-ministre de la Famille Yolande James, alors que celui du Plan Nord et des mines est allé à Jean D'Amour, un ancien maire de Rivière-du-Loup.

La culture et les communications ont été confiées à l'ancienne ministre du Tourisme Nicole Ménard, alors que la Charte de la langue française a été donnée à Marc Tanguay.

Parmi les autres ministres de M. Charest nommés au sein du cabinet fantôme, on retrouve aussi Lise Thériault à l'éthique et la déontologie, Christine St-Pierre aux relations internationales et à la Francophonie, Sam Hamad au trésor et à la Capitale nationale, ainsi que Pierre Arcand au commerce extérieur et à la métropole.

L'ancien ministre de la Sécurité publique et actuel leader parlementaire de l'opposition officielle, Robert Dutil, a quant à lui été nommé responsable des institutions démocratiques.

Les porte-parole libéraux pour les régions seront annoncés après la tenue des premiers caucus régionaux dans les prochaines semaines.

Le PLQ compte 50 députés à l'Assemblée nationale, contre 54 pour le Parti québécois, 19 pour la Coalition avenir Québec et deux pour Québec solidaire.