Les standardistes du bureau du Directeur général des élections (DGE) sont débordés depuis le début de la semaine. Et ce n'est pas à cause des habituels changements d'adresse des étudiants en prévision de la rentrée des classes.

«Ils veulent un job!», affirme sans ambages Denis Dion, porte-parole du Directeur général des élections. Une part importante des appels reçus proviennent en effet de citoyens qui offrent leurs services comme membres du personnel électoral en prévision du scrutin du 4 septembre. Par contre, le nombre de changements d'adresse n'est pas plus important qu'au cours des dernières années, précise M. Dion.

On compte par conséquent ajouter 60 téléphonistes au bureau du DGE.

Le jour du vote, pas moins de 90 000 personnes travailleront pour l'organisme. Leur formation commencera vers le 20 août.

Au bureau du DGE, on a craint pendant un moment qu'un scrutin en période estivale rendrait le recrutement de travailleurs plus difficile. Un directeur du scrutin - on en compte un pour chacune des 125 circonscriptions - gagne 39,26$ l'heure. Un préposé au bureau de vote est payé 17,72$ et ceux qui sont affectés à la vérification, 13$.