La signature, par quelque 200 gens d'affaires, d'une déclaration solennelle en faveur de la langue française est reportée à plus tard.

L'événement, promu par la ministre responsable de la Charte de la langue française (loi 101), Christine St-Pierre, devait avoir lieu vendredi prochain, le 27 avril, à Montréal, mais il a été annulé sine die, certains invités ayant invoqué à la dernière minute un conflit d'horaires.

C'est du moins l'argument qui a été invoqué par la ministre pour justifier le report à plus tard de la séance de signature, qui est censée servir à démontrer l'intérêt des chefs d'entreprises et commerçants de Montréal pour la promotion du français en milieu de travail.

L'annonce du report a été faite lundi matin par la ministre et le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et président de la Stratégie commune reliée à l'événement, Michel Leblanc.

La séance de signature, qui devait se tenir au Monument-National, fera suite à une rencontre du même genre organisée par le gouvernement en octobre 2008 et qui avait permis d'élaborer une stratégie commune de promotion du français en milieu de travail. Une première déclaration solennelle avait aussi été signée alors par les 250 participants.

La déclaration ne s'accompagnera cependant d'aucun engagement particulier ayant pour effet d'imposer l'usage du français dans les entreprises et commerces.