Le premier ministre Jean Charest souhaite commencer le plus tôt possible les discussions avec le gouvernement fédéral en vue d'obtenir une compensation pour les dépenses supplémentaires que le Québec devra encourir à l'aide sociale, à cause du relèvement de l'âge d'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse.

Dans son dernier budget, déposé jeudi dernier, le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a annoncé qu'il rehausserait graduellement l'âge d'admissibilité aux prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti de 65 à 67 ans, et ce, à compter d'avril 2023 et jusqu'au 1er janvier 2029.

Ce faisant, des milliers de personnes âgées de 65 à 67 ans risquent de se retrouver avec une baisse de revenus et devront avoir recours à l'aide sociale, qui est de compétence provinciale.

Le budget Flaherty évoque une compensation à verser aux provinces, sans donner plus de détails.

Interrogé à ce sujet mardi, alors qu'il était à Laval pour annoncer un investissement, le premier ministre Charest a fait part de sa volonté d'amorcer les discussions à ce sujet le plus tôt possible avec Ottawa et d'aborder également le dossier encore plus urgent des paiements de transfert aux provinces pour la santé.