Alors que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) souligne en ce 18 février le premier anniversaire de sa création, elle s'attire les critiques de la leader parlementaire de la Coalition avenir Québec (CAQ), Sylvie Roy.

Mme Roy estime que la liste des controverses entourant l'UPAC a été beaucoup plus longue que celle de ses arrestations.

La porte-parole caquiste en matière de Sécurité publique et de Justice affirme que les résultats ont été «très maigres» pour une unité d'enquête qui regroupe 189 personnes à temps plein et qui coûte 30 millions $ par année. Elle note que la seule arrestation avec dépôt d'accusations de l'UPAC a impliqué l'ancien ministre Tony Tomassi, pour avoir utilisé à des fins personnelles une carte de crédit de l'ancienne firme de sécurité BCIA.

Selon Sylvie Roy, les sorties publiques du commissaire Robert Lafrenière ont été plus fréquentes pour défendre son unité que pour annoncer des développements dans les enquêtes.

Mme Roy soutient que M. Lafrenière agit plus comme un «organe» de communications du gouvernement Charest qu'un chef d'une unité en train de faire des enquêtes.

La députée de Lotbinière croit que les témoignages qui seront éventuellement entendus à la Commission Charbonneau seront beaucoup plus révélateurs de la façon dont la collusion et la corruption fonctionnent au Québec.