Même s'il est attaché au Canada, Gérard Deltell ne voit rien de mal à ce que la Coalition avenir Québec (CAQ) recrute des candidats souverainistes.

Le leader de l'Action démocratique ne se formalise pas des préférences constitutionnelles des futurs candidats de la formation de François Legault, avec qui il a entamé des discussions en vue d'un mariage entre la CAQ et l'ADQ.

À l'entrée d'une réunion du caucus de ses députés mardi à l'Assemblée nationale, M. Deltell a rappelé que la CAQ était une coalition et à ce titre, il est naturel qu'elle attire des gens de «tous horizons».

Jusqu'ici, au moins deux anciens députés péquistes ont exprimé leur intérêt pour la CAQ, soit Benoît Charette, qui a claqué la porte du Parti québécois en juin dernier, et Daniel Ratthé, mis à la porte du caucus par la chef Pauline Marois la semaine dernière.

Quant à l'état des pourparlers avec M. Legault, le chef adéquiste n'a pas voulu rompre la consigne de discrétion.

Ce sont les idées qui vont dicter si, oui ou non, l'ADQ acceptera de se joindre à la coalition, a soutenu M. Deltell, refusant de préciser davantage.

M. Deltell, comme son interlocuteur François Legault, espère boucler les discussions avant Noël, de façon à constituer une première équipe parlementaire à la rentrée de février.