Il faut simplifier pour les journalistes le fonctionnement de la Commission d'accès à l'information, croit le PQ. «La situation actuelle n'a pas de bon sens», déplore son leader parlementaire adjoint, Bertrand St-Arnaud.

Contrairement aux simples citoyens, les journalistes ne peuvent se présenter eux-mêmes lors d'une demande de révision à la Commission d'accès à l'information. Ils doivent être représentés par un avocat. C'est parce qu'on les considère comme des employés d'une entreprise.

Il ne peut pas y avoir deux catégories de citoyens devant la Commission, lance M. St-Arnaud. Cela occasionne des frais additionnels et ralentit le processus. Et ultimement, cela «prive le public de son droit à l'information», dénonce le péquiste.

«En voilà enfin un qui a compris. Nous sommes totalement d'accord», a répliqué le président de la Fédération professionnelle des journalistes, Brian Myles.

Le ministre responsable de la Réformes des institutions démocratiques, Yvon Vallières, a simplement répondu en Chambre que ces questions pourront être abordées au cours de la commission parlementaire qui étudiera le plan quinquennal de la Commission d'accès à l'information.