Tout en concédant que le Parti québécois se trouve dans une passe difficile, la chef Pauline Marois ne voit aucune raison de quitter son poste.

Selon Mme Marois, le PQ a besoin d'un chef fort pour résoudre les conflits internes et préparer les prochaines élections.

La chef de l'opposition officielle a passé l'été avec une attitude de gestion de crise alors que son leadership était une fois de plus remis en question et que cinq de ses députés désertaient le caucus.

Vendredi, deux démissionnaires ont manifesté le désir de participer à une course au leadership si Pauline Marois décidait de démissionner.

Jeudi, le député de Marie-Victorin, Bernard Drainville, soumettait son propre sondage auprès des membres alléguant que le PQ  devrait revoir sa stratégie sur la souveraineté.

Un sondage récent place le PQ en troisième place dans la faveur populaire après les libéraux de Jean Charest et la nouvelle coalition de François Legault.