Le Conseil du patronat du Québec continue de plaider en faveur de ce qu'il appelle une modernisation du Code du travail du Québec, mais le premier ministre Jean Charest n'est pas pressé de rouvrir ce débat.

À l'occasion de l'assemblée générale annuelle du Conseil du patronat, lundi à Montréal, le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval, a dit croire qu'il était toujours nécessaire de modifier le Code du travail du Québec, particulièrement en ce qui a trait à ses dispositions anti-briseurs de grève.

La question avait été étudiée en commission parlementaire à Québec, dans le cadre du lock-out au Journal de Montréal, puisqu'il s'agissait d'une demande du syndicat. Depuis, le conflit de travail a été réglé. Mais la ministre du Travail, Lise Thériault, n'a toujours pas annoncé ses couleurs à ce chapitre.

Interrogé à ce sujet après qu'il eut pris la parole devant les membres du CPQ, le premier ministre Charest a laissé entendre qu'il n'était guère pressé de rouvrir ce débat délicat qui oppose syndicats et organisations patronales.

Il a souligné le fait que le Québec vivait un calme relatif en matière de relations de travail depuis plusieurs années et que les conflits qui avaient posé problème étaient l'exception.