Lors de prochaines élections générales, les Québécois iront voter en fonction d'une toute nouvelle carte électorale.

Trois circonscriptions viendront s'ajouter et trois autres seront retranchées de la carte actuelle. Mais le nombre total, soit 125, demeurera inchangé.

Les pertes seront ressenties en Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent et en Beauce, tandis que les gains seront enregistrés en Montérégie, Laval et Laurentides-Lanaudière.

Le directeur général des élections, Marcel Blanchet, s'est présenté en commission parlementaire, mardi, pour expliquer aux élus que ces changements étaient devenus essentiels pour respecter la loi.

Actuellement, 27 des 125 circonscriptions ne respectent pas la loi, quant au nombre d'électeurs. Déjà, la loi québécoise est la plus généreuse au Canada, en autorisant un écart de 25% en plus ou en moins de la moyenne d'électeurs par circonscription.

Les changements démographiques survenus ces dernières années, toujours en faveur des grands centres et au détriment des régions, qui se dépeuplent, forcent le redécoupage de la carte électorale, a expliqué M. Blanchet.

Quant à lui, le gouvernement, qui dit vouloir maintenir le poids des régions à l'Assemblée nationale, est mécontent, mais il doit se rallier car le DGE est souverain et doit appliquer la loi.

M. Blanchet écoutera quand même les doléances des élus, mardi et mercredi, avant de procéder au dessin final de la carte électorale.