Le PQ a haussé le ton. Le premier ministre Charest a fait de même. Et cette tension s'est soldée en foire d'empoigne, hier, à l'Assemblée nationale.

En fond de scène, le président Yvon Vallières, qui tentait en vain d'imposer un peu de décorum, les députés libéraux ayant donné une ovation spontanée au premier ministre Charest, quand il a qualifié de «tête de Slinky» le leader parlementaire péquiste, Stéphane Bédard.

Ce dernier hausse fréquemment la tête, selon M. Charest, comme si elle était montée sur un ressort. M. Bédard veut voir les journalistes dans les tribunes afin de constater l'efficacité de ses arguments, selon le premier ministre. «Il vivra avec ses insultes physiques, il est prêt à toutes les diversions», a répliqué, cramoisi, le péquiste de Chicoutimi, à la fin d'une période des questions d'une rare acrimonie.