Une pluie de confettis jaunes s'est abattue sur le Salon bleu, jeudi, à la suite du coup d'éclat d'un militant qui utilisé ce moyen pour attirer l'attention des parlementaires sur les dangers de l'énergie nucléaire.

En lançant sa volée de petits carrés de carton sur la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, le militant a aussi crié qu'il revenait aux Québécois de décider de l'avenir de la centrale Gentilly 2, près de Trois-Rivières.

Un agent de la Sûreté du Québec, de faction durant la période des questions, s'est aussitôt précipité, accompagné d'une gardienne de l'Assemblée nationale, pour expulser le représentant d'un groupe à l'origine d'une pétition déposée plus tôt par le Parti québécois.

Le président de l'Assemblée nationale, Yvon Vallières, a suspendu la séance, le temps que la volée de confettis soit ramassée.

En reprenant la parole, Mme Normandeau s'est livrée à une charge en règle contre le PQ, l'accusant d'avoir été complice de cette manoeuvre, survenue alors qu'elle répondait justement à une question de l'opposition officielle au sujet de la pétition.

Le directeur de l'Assemblée nationale, Pierre Duchaine, a déclaré par la suite que l'individu interpellé avait été relâché et qu'aucune poursuite ne sera déposée contre lui.

Des membres de Citoyens mauriciens pour le déclassement nucléaire ont affirmé que le nom de leur collègue expulsé, qu'ils accompagnaient au Salon bleu, était Sébastien Boies.

Selon Marcel Jetté, M. Boies ne les avait pas avertis du coup d'éclat qu'il préparait.

Jean-Sébastien Ménard a affirmé qu'il n'approuvait pas le geste de son collègue mais qu'il ne le désapprouvait pas non plus, étant donné l'intérêt manifesté ensuite par les journalistes.