La ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland s'est portée à la défense de Justin Trudeau mardi en lui réitérant sa confiance dans la foulée de la démission de deux de ses collègues du conseil des ministres.

«C'est un plaisir pour moi de confirmer que le premier ministre a absolument ma confiance», a déclaré Mme Freeland à l'occasion de la visite d'une entreprise de Longueuil.

Mme Freeland s'est aussi faite catégorique lorsque questionnée sur la capacité de M. Trudeau à travailler avec des femmes, alors que les ministres Jane Philpott et Judy Wilson-Raybould ont quitté leurs fonctions en raison de différends avec le bureau du premier ministre sur des enjeux éthiques.

«Je suis absolument convaincue que le premier ministre est féministe», a-t-elle martelé, en ajoutant qu'il est aussi «un très bon boss pour les femmes» selon son expérience personnelle.

Sur l'affaire SNC-Lavalin, Mme Freeland estime que «le système judiciaire et l'indépendance de la procureure générale ont fonctionné».

Elle affirme que le fait de vivre dans une démocratie implique des débats parfois vigoureux comme celui qui a impliqué l'ancienne ministre de la Justice Wilson-Raybould.

«Avoir des débats n'est pas un signe de faiblesse, c'est le signe d'une démocratie forte», dit-elle.