Le premier ministre Justin Trudeau a dû répondre jeudi soir à des questions franches, notamment celles d'un homme qui craint que les politiques fédérales d'immigration mettent des vies en danger, lors d'une assemblée publique.

L'individu a prétendu que la politique gouvernementale menaçait les libertés. Il a ajouté que l'islam et le christianisme ne faisaient pas bon ménage tout en affirmant que les immigrants voulaient tuer des Canadiens.

Le premier ministre a répondu en déclarant que la population pouvait avoir confiance envers le système. Il a aussi souligné que les immigrants aidaient à renforcer l'économie tout en rendant les collectivités plus résilientes.

M. Trudeau a dû aussi expliquer les raisons pour lesquelles le Canada honorait un contrat de vente de véhicules blindés légers à l'Arabie saoudite. Il a expliqué que le gouvernement fédéral devait respecter les modalités d'un contrat complexe signé par le gouvernement précédent. Il a raffermi ses intentions de toujours défendre les droits de la population.

Pendant ce temps, à l'extérieur, des protestataires manifestaient leur appui envers l'industrie pétrolière. Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire divers slogans comme « Le Canada a besoin des emplois [fournis par les] oléoducs ».

Le premier ministre a donc dû justifier la taxe sur le carbone.

La mesure est loin de faire l'unanimité en Saskatchewan, où la province demande à la Cour d'appel de décider si le plan d'Ottawa est constitutionnel. L'affaire doit être entendue en février.

Jason LeBlanc, originaire d'Estevan, a demandé à M. Trudeau pourquoi il devrait payer la taxe sur le carbone.

M. Trudeau a répondu en disant qu'à la prochaine élection fédérale, cet automne, la population aura le choix de participer ou non à la création d'une solution aux changements climatiques.

L'événement se tenait à l'Université de Régina.