Le premier ministre Justin Trudeau affirme que des mouvements tels que  MoiAussi jouent un rôle important dans l'évolution de la culture en milieu de travail, qui empêche souvent les femmes d'atteindre les postes les plus élevés de la hiérarchie.

Alors qu'il prenait la parole lundi dans le cadre du sommet «Women in the World Canada», présenté à Toronto, le premier ministre a déclaré que le harcèlement sexuel est l'un des obstacles qui empêchent les femmes de gravir les échelons du monde des affaires et de la politique.

Interrogé sur ce que les gouvernements peuvent faire pour faire croître le nombre de femmes occupant des postes de haute direction dans les entreprises, Justin Trudeau a évoqué sa propre expérience en matière de recrutement de femmes candidates qui lui a permis de former un cabinet paritaire.

«Maintenant, le défi, c'est la rétention, car la politique reste un sport très difficile (...) Il y a toujours des barrières énormes et une vieille approche masculine à bien des égards qui entraînent de nombreux défis», a-t-il soutenu.

«Par conséquent, la façon dont on transforme la culture du monde politique dans lequel on évolue - y compris avec des mouvements comme  MoiAussi et le harcèlement sexuel - devient vraiment importante pour s'assurer que les femmes puissent s'élever du bas de l'échelle jusqu'au plus haut niveau et qu'elles soient de plus en plus nombreuses.»

M. Trudeau, un féministe autoproclamé qui a publiquement condamné les comportements inappropriés, a lui-même fait face à des allégations d'inconduite sexuelle remontant à 2000. Une journaliste a affirmé qu'il lui avait fait des attouchements non désirés.

Le premier ministre a insisté sur le fait qu'il n'avait pas «agi de manière inappropriée» envers la femme en question, dont l'histoire a été publiée récemment dans un éditorial du journal «Creston Valley Advance». Il a toutefois reconnu que la victime alléguée avait peut-être une perception différente de l'événement.

Certains ont dénoncé la réponse de M. Trudeau, l'accusant de minimiser le récit de la femme, et l'ont appelé à ordonner une enquête indépendante, comme il l'a fait lorsque des allégations d'inconduite et de harcèlement ont été portées contre l'ex-ministre Kent Hehr.

Lagarde, Freeland et Monsef

M. Trudeau et d'autres ministres du gouvernement fédéral ont participé lundi au sommet «Women in the World Canada», qui rassemble des politiciens, des artistes, des journalistes et d'autres personnalités pendant une journée.

Le premier ministre y participait pour la deuxième année consécutive. Il a rejoint la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, pour une conversation avec la journaliste Katie Couric sur la manière dont l'économie mondiale pourrait bénéficier davantage des talents des femmes.

Au cours de la discussion, il a vanté les lois sur l'équité salariale et la transparence prévues par son gouvernement, affirmant que ces mesures sont essentielles pour s'assurer que les femmes puissent participer pleinement au marché du travail.

«Nous allons de l'avant avec le genre de choses qui vont éventuellement faire avancer la cause de manière significative», a-t-il commenté.

«Au cours des 40 dernières années, au cours de la durée de ma vie, les femmes qui sont entrées sur le marché du travail ont fait croître le PIB du Canada d'un tiers. On cherche à savoir d'où viendra la prochaine croissance, c'est l'un des endroits évidents. L'autonomie des femmes entrepreneures et des femmes sur le marché du travail est essentielle pour créer le genre de croissance et de richesse dont notre société a besoin.»

Christine Lagarde a souligné qu'il était important d'anticiper les obstacles futurs auxquels les femmes pourraient être confrontées, précisant que les femmes seront touchées de façon disproportionnée par l'automatisation.

Justin Trudeau a répliqué que son gouvernement avait fait des investissements dans l'intelligence artificielle, mais qu'il était tout aussi important de se préparer à cette transition.

Cela implique de faire entrer davantage de femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques, et de faire pression sur les universités pour qu'elles améliorent la parité entre les sexes dans les chaires de recherche, a-t-il expliqué.

La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a quant à elle participé à une table ronde intitulée «Affronter le tyran» au sujet de la montée du populisme dans le monde et des «dirigeants masculins autoritaires».

Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a participé à une conférence sur la lutte contre les stéréotypes qui nuisent aux femmes dans les secteurs privé et public.

Sur son site Web, le sommet mentionne qu'il présente des «femmes d'impact», mais aussi de plus en plus d'hommes qui défendent la cause des femmes.

Alors qu'il prenait la parole lundi dans le cadre du sommet «Women in the World Canada», présenté à Toronto, le premier ministre a déclaré que le harcèlement sexuel est l'un des obstacles qui empêchent les femmes de gravir les échelons du monde des affaires et de la politique.

Interrogé sur ce que les gouvernements peuvent faire pour faire croître le nombre de femmes occupant des postes de haute direction dans les entreprises, Justin Trudeau a évoqué sa propre expérience en matière de recrutement de femmes candidates qui lui a permis de former un cabinet paritaire.

«Maintenant, le défi, c'est la rétention, car la politique reste un sport très difficile (...) Il y a toujours des barrières énormes et une vieille approche masculine à bien des égards qui entraînent de nombreux défis», a-t-il soutenu.

«Par conséquent, la façon dont on transforme la culture du monde politique dans lequel on évolue - y compris avec des mouvements comme  MoiAussi et le harcèlement sexuel - devient vraiment importante pour s'assurer que les femmes puissent s'élever du bas de l'échelle jusqu'au plus haut niveau et qu'elles soient de plus en plus nombreuses.»

M. Trudeau, un féministe autoproclamé qui a publiquement condamné les comportements inappropriés, a lui-même fait face à des allégations d'inconduite sexuelle remontant à 2000. Une journaliste a affirmé qu'il lui avait fait des attouchements non désirés.

Le premier ministre a insisté sur le fait qu'il n'avait pas «agi de manière inappropriée» envers la femme en question, dont l'histoire a été publiée récemment dans un éditorial du journal «Creston Valley Advance». Il a toutefois reconnu que la victime alléguée avait peut-être une perception différente de l'événement.

Certains ont dénoncé la réponse de M. Trudeau, l'accusant de minimiser le récit de la femme, et l'ont appelé à ordonner une enquête indépendante, comme il l'a fait lorsque des allégations d'inconduite et de harcèlement ont été portées contre l'ex-ministre Kent Hehr.

Lagarde, Freeland et Monsef

M. Trudeau et d'autres ministres du gouvernement fédéral ont participé lundi au sommet «Women in the World Canada», qui rassemble des politiciens, des artistes, des journalistes et d'autres personnalités pendant une journée.

Le premier ministre y participait pour la deuxième année consécutive. Il a rejoint la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, pour une conversation avec la journaliste Katie Couric sur la manière dont l'économie mondiale pourrait bénéficier davantage des talents des femmes.

Au cours de la discussion, il a vanté les lois sur l'équité salariale et la transparence prévues par son gouvernement, affirmant que ces mesures sont essentielles pour s'assurer que les femmes puissent participer pleinement au marché du travail.

«Nous allons de l'avant avec le genre de choses qui vont éventuellement faire avancer la cause de manière significative», a-t-il commenté.

«Au cours des 40 dernières années, au cours de la durée de ma vie, les femmes qui sont entrées sur le marché du travail ont fait croître le PIB du Canada d'un tiers. On cherche à savoir d'où viendra la prochaine croissance, c'est l'un des endroits évidents. L'autonomie des femmes entrepreneures et des femmes sur le marché du travail est essentielle pour créer le genre de croissance et de richesse dont notre société a besoin.»

Christine Lagarde a souligné qu'il était important d'anticiper les obstacles futurs auxquels les femmes pourraient être confrontées, précisant que les femmes seront touchées de façon disproportionnée par l'automatisation.

Justin Trudeau a répliqué que son gouvernement avait fait des investissements dans l'intelligence artificielle, mais qu'il était tout aussi important de se préparer à cette transition.

Cela implique de faire entrer davantage de femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques, et de faire pression sur les universités pour qu'elles améliorent la parité entre les sexes dans les chaires de recherche, a-t-il expliqué.

La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a quant à elle participé à une table ronde intitulée «Affronter le tyran» au sujet de la montée du populisme dans le monde et des «dirigeants masculins autoritaires».

Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a participé à une conférence sur la lutte contre les stéréotypes qui nuisent aux femmes dans les secteurs privé et public.

Sur son site Web, le sommet mentionne qu'il présente des «femmes d'impact», mais aussi de plus en plus d'hommes qui défendent la cause des femmes.