Michaëlle Jean monte au front. C'est pour rebâtir des ponts avec le Rwanda et mieux positionner la France dans la zone anglophone de l'Afrique que le président français a donné son appui à la candidature d'une ministre rwandaise pour diriger à sa place l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), croit-elle. «Je ne suis pas une mondaine», affirme-t-elle, aussi.

«Il y a de ça, certainement», affirme l'actuelle Secrétaire générale de l'OIF, qui sollicite un second mandat.

En entrevue avec Le Soleil, Mme Jean rapporte que quelques jours avant la déclaration d'Emmanuel Macron, le président du Rwanda, Paul Kagame, lui a confié qu'il recevait de l'Élysée «beaucoup d'appels de phare et de pression pour que sa ministre [des Affaires étrangères] soit candidate».

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