Une agence onusienne de surveillance du logement critique vertement les libéraux fédéraux à propos de ce qu'il considère être une volte-face du gouvernement, qui avait promis d'approcher sa stratégie en matière de logement du point de vue des droits de la personne.

Dans une lettre cinglante adressée au premier ministre Justin Trudeau, Leilani Farha, la rapporteuse spéciale de l'ONU sur le droit au logement, prévient que son soutien à la stratégie libérale est en déclin.

Elle dit que son changement de position repose sur des indications selon lesquelles les libéraux « ne reconnaîtraient peut-être pas le droit au logement » dans une loi prévue à l'automne qui inscrirait le programme décennal de 40 milliards dans la loi.

Un porte-parole libéral dans le dossier du logement a déclaré aux Communes la semaine dernière que le gouvernement ne voulait pas donner l'impression que les gens pouvaient « poursuivre pour obtenir un logement » et qu'ils avaient besoin de propriétaires et non d'avocats.

Mme Farha estime que la position du gouvernement est « discriminatoire et condescendante », soutenant que les libéraux ne peuvent pas créer une stratégie de logement fondée sur les droits si elle ne reconnaît pas légalement le droit au logement.