L'ex-chef du NPD et député d'Outremont Thomas Mulcair a donné hier son appui au gouvernement de la Colombie-Britannique, dans sa poursuite devant les tribunaux contre le projet de pipeline Trans Mountain.

Il a donc choisi son camp entre les deux gouvernements néo-démocrates de la Colombie-Britannique et de l'Alberta, qui sont en guerre ouverte sur ce sujet. Il s'en est aussi pris au premier ministre Trudeau, qui défend le projet bec et ongles. « Justin Trudeau dit qu'on peut à la fois réduire les émissions de gaz à effet de serre et multiplier les pipelines, et il y a juste lui qui peut vous expliquer comment », a-t-il dit, à l'occasion d'un colloque sur l'ALENA, le travail et l'environnement, organisé hier par l'Institut d'études internationales de Montréal. Il a affirmé que les investissements dans les sables bitumineux allaient être moins attrayants dans les années à venir en raison des poursuites qui se multiplient aux États-Unis contre les compagnies pétrolières.