Le premier ministre Justin Trudeau affirme que les Canadiens doivent plus que jamais unir leurs forces pour combattre le racisme et l'islamophobie.

M. Trudeau a formulé ces commentaires vendredi, alors qu'il prononçait un discours soulignant le début de l'Aïd al-Adha.

L'Aïd al-Adha est une fête musulmane, aussi connue comme étant la fête du sacrifice, qui marque la volonté d'Abraham de sacrifier son fils pour Dieu.

M. Trudeau a remercié les personnes réunies pour leur travail auprès des membres de toutes les religions de la communauté.

Selon le premier ministre, autant les citoyens des grandes villes que des petits villages doivent unir leurs forces contre le racisme, la haine et l'islamophobie. Il a souligné que c'est dans la nature des Canadiens d'être présents les uns pour les autres et de se défendre mutuellement.

Le premier ministre devait également rencontrer le Conseil tribal de Saskatoon, qui fournir des programmes et services sociaux aux membres de sept Premières Nations dans un rayon de 200 kilomètres autour de Saskatoon.

Au moment d'annoncer son remaniement ministériel cette semaine, Justin Trudeau a indiqué qu'il se préparait à transformer la manière de gérer les Affaires autochtones. Une stratégie qui devrait mener à la division du ministère des Affaires autochtones en deux ministères distincts.

«C'est une partie importante du travail que nous devons faire ensemble. C'est un énorme travail pour le Canada. Un énorme travail pour les Autochtones et les non-autochtones et nous avançons ensemble sur le chemin de la vraie réconciliation, du partenariat, de l'amitié et du partage des responsabilités. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut accomplir seul. C'est quelque chose qui doit être porté et dirigé par ce partenariat. Il s'agit d'une opportunité de nous assoir et de vous écouter, entendre vos inquiétudes et discuter des façons d'avancer ensemble», a décrit le premier ministre Trudeau après avoir participé à une cérémonie de purification.

Le chef du conseil tribal, Felix Thomas, a fait savoir que la réconciliation ne saurait être possible sans coopération.

«Ce sera une tâche difficile et aucun des deux camps ne peut y arriver seul. Nous ne pouvons pas faire le travail seul du côté des Premières nations, a convenu M. Thomas. Nous avons un partenaire en raison de traités reconnus et ce partenaire est le Canada et nous avons besoin de travailler ensemble», a-t-il ajouté.

Il participera aussi à une table ronde avec des étudiants du programme coopératif de l'Université de la Saskatchewan, avant de se rendre à Whitehorse.