Les partis politiques fédéraux mettront leur popularité à l'épreuve, lundi, alors que cinq élections complémentaires se tiendront au pays.

Une d'entre elles se tiendra au Québec, deux autres en Alberta et deux autres en Ontario, toutes pour remplacer des politiciens bien connus.

Au Québec, les électeurs devront choisir qui va remplacer Stéphane Dion dans la circonscription montréalaise de St-Laurent. L'ex-ministre des Affaires étrangères a quitté le cabinet puis a été nommé ambassadeur auprès de l'Union européenne et de l'Allemagne.

En Alberta, deux circonscriptions de Calgary sont en jeu: l'une d'elles était auparavant détenue par l'ex-premier ministre Stephen Harper, tandis que l'autre l'était par l'ancien ministre conservateur Jason Kenney, qui s'est lancé dans la politique provinciale.

Les deux sièges de l'Ontario étaient quant à eux détenus par des libéraux. La circonscription de Markham-Thornhill, dans la région de Toronto, était celle de l'ancien ministre John McCallum, qui a quitté le cabinet et obtenu un poste diplomatique plus tôt cette année. La circonscription d'Ottawa-Vanier était quant à elle représentée par le député Mauril Bélanger, décédé l'an dernier.

Le premier ministre Justin Trudeau a été la cible de critiques le mois dernier, pour avoir fait campagne pendant les élections complémentaires. Les conservateurs ont affirmé que cela soulève des questions au sujet de qui doit débourser pour ces visites du premier ministre, en plus de placer les fonctionnaires dans une position délicate.

Les conservateurs et les néo-démocrates ont tous les deux envoyé des candidats connus pour faire campagne dans les circonscriptions.