Le budget fédéral qui sera déposé mercredi doit prévoir des investissements majeurs et à long terme pour faire reculer l'itinérance.

Tel est le message que réitère le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM).

Le RAPSIM avait bien accueilli le premier budget du gouvernement Trudeau, qui avait annoncé la première hausse du financement de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) depuis 1999. Ces investissements additionnels venaient appuyer diverses actions en réduction et en prévention de l'itinérance. Le premier budget Morneau comprenait aussi des fonds sur deux ans afin de soutenir les unités de logement social construites dans le passé grâce à une contribution fédérale.

Selon le coordonnateur du RAPSIM, Pierre Gaudreau, le gouvernement fédéral a fait un pas dans la bonne direction, et il doit maintenant concrétiser cette vision avec des fonds accrus à long terme, tant pour le logement social que pour la lutte à l'itinérance.

M. Gaudreau rappelle que le financement fédéral annoncé l'an dernier a permis de rétablir des services importants pour les sans-abri, lesquels avaient été coupés sous le précédent gouvernement conservateur. Cependant, si le budget du 22 mars ne prévoit pas de nouveaux fonds, ces mêmes services seront à nouveau menacés l'hiver prochain, selon lui.