Le gouvernement fédéral devrait obliger ses fonctionnaires à privilégier les moyens de transport alternatifs comme Uber et Lyft pour faire économiser de l'argent aux contribuables, selon Maxime Bernier.

«Les représentants du gouvernement se font remettre des bons de taxi, comme des bonbons, même s'il y a des façons plus économiques de se déplacer», a dénoncé le candidat à la direction du Parti conservateur dans une entrée publiée sur sa page Facebook, mardi.

En choisissant de monter à bord des taxis traditionnels pour leurs déplacements entre des réunions, les fonctionnaires contribuent au maintien du «cartel du taxi», a soutenu Maxime Bernier.

Selon des documents déposés cet automne à la Chambre des communes, la facture pour ces courses a atteint 17 millions de dollars au cours des sept premiers mois du gouvernement libéral, a rappelé le député de Beauce.

Ces dépenses auraient pu être beaucoup moins élevées si les fonctionnaires avaient opté pour Uber, qui facture 44 pour cent moins cher que les taxis à Ottawa, a-t-il soutenu, citant une donnée provenant du site web The 10 and 3.

Le gouvernement doit donc «obliger les fonctionnaires à prendre le moyen de transport le plus économique s'ils ont besoin de se déplacer entre des réunions, que ce soit Uber, Lyft, d'autres options de l'économie du partage, ou les taxis», a écrit M. Bernier.

L'industrie du taxi est la plus récente que le Beauceron présente comme un cartel depuis qu'il s'est lancé dans la course à la succession de Stephen Harper.

Il a appelé au démantèlement des «cartels» qui prévalent dans l'industrie du sirop d'érable et dans le cas du système de la gestion de l'offre.