Le premier ministre Justin Trudeau ne regrette pas d'avoir rendu indépendants ses sénateurs en 2014, même si, dans la situation actuelle, cela aurait permis que son projet de loi C-14 soit adopté rapidement.

« Hum... Quand j'ai pris cette décision, je savais que viendrait le moment où je m'en voudrais », a-t-il admis. « Mais je crois profondément que les lois canadiennes - plus encore les Canadiens eux-mêmes - seront mieux servies par un Sénat sérieux et réfléchi qui s'intéresse à ce qu'il y a de mieux pour les Canadiens », a répondu M. Trudeau à l'ancien analyste politique du Macleans Paul Wells, qui a signé aujourd'hui sa première chronique dans le Toronto Star

Avant que les sénateurs ne soient libérés de leur attache partisane en vertu d'un projet de réforme que Justin Trudeau a lui-même instauré il y a deux ans, il aurait pu décrocher le téléphone et presser la Chambre haute de suivre la ligne de parti de son gouvernement.

- Selon le Toronto Star