Le ministre de l'Immigration John McCallum affirme que 98% des réfugiés syriens parrainés par l'État ont trouvé un logement permanent.

M. McCallum a indiqué à un comité des Communes, jeudi, que les 2% restants devraient avoir trouvé un logement d'ici la mi-juin.

Le ministre a ajouté que le gouvernement prévoyait accueillir 25 000 réfugiés syriens parrainés par l'État cette année, et qu'il était en voie d'atteindre cet objectif. Ces réfugiés s'ajoutent aux 25 000 accueillis avant février et parrainés de différentes façons.

Quelque 17 300 des 25 000 réfugiés parrainés par l'État attendus cette année sont déjà arrivés, et les autres seront accueillis d'ici décembre, a précisé le ministre, soulignant que les principaux défis de ces nouveaux arrivants sont liés à l'apprentissage de la langue et à l'emploi.

Le processus de réinstallation est cependant en cours.

M. McCallum affirme qu'il y a toujours de nombreux Canadiens prêts à offrir de l'aide aux nouveaux arrivants.

«Je suis probablement le seul ministre de l'Immigration au monde dont le principal défi est de ne pas être en mesure d'offrir suffisamment de réfugiés, assez rapidement, pour satisfaire l'incroyable générosité des ménages canadiens, des familles canadiennes, qui souhaitent les parrainer», a-t-il déclaré.

«C'est un bon problème à avoir, en ce sens que cela souligne la nature accueillante de notre population, mais c'est quand même un problème.»

Il a ajouté que des agents additionnels avaient été déployés dans les pays voisins de la Syrie où se trouvent les réfugiés afin d'aider à traiter davantage de demandes.

L'accent placé sur les réfugiés souhaitant quitter la Syrie n'a pas nui à l'accueil des réfugiés venus d'ailleurs, a-t-il assuré.

«Nous n'avons pas perdu de vue, malgré l'attention récente accordée aux nouveaux venus de la Syrie, les autres réfugiés qui ont aussi besoin de notre protection.»

Il était logique, a-t-il dit, de faire un effort supplémentaire pour la crise syrienne.

«C'était la pire crise de réfugiés des dernières décennies dans le monde», a-t-il rappelé.

M. McCallum a également ajouté que le programme pour les réfugiés syriens allait sans doute coûter moins cher que prévu, mais que les calculs finaux n'avaient pas encore été faits.