Selon l'une des figures de proue du Nouveau Parti démocratique (NPD) du Canada au Québec, le sort du chef néo-démocrate Thomas Mulcair repose entre les mains des militants.

La députée de Laurier-Sainte-Marie, Hélène Laverdière, a rappelé qu'il y aura un vote de confiance à l'occasion du congrès de cette formation politique qui se tiendra du 8 au 10 avril à Edmonton, en Alberta.

Elle a précisé que la base aura alors la possibilité d'endosser M. Mulcair ou encore de lui signifier son insatisfaction.

De toute évidence, Mme Laverdière juge que, depuis la dégelée du 19 octobre dernier, le numéro un du NPD ne ménage pas ses efforts pour convaincre les simples partisans ainsi que les autres élus de son parti de se ranger derrière lui.

En entrevue à La Presse Canadienne, elle a soutenu qu'il « travaillait très fort pour déterminer ce qui s'est passé et pour voir comment on peut regrouper [les] forces » néo-démocrates.

Du même souffle, elle a mentionné que Thomas Mulcair « a pris lui-même le blâme pour la déception connue lors des élections » et ce, même si d'après elle, il s'agissait d'une « responsabilité commune ».

« J'ai trouvé sa prise de position très courageuse », a déclaré la représentante de la circonscription de Laurier-Sainte-Marie aux Communes.

« M. Mulcair a fait face à la situation avec beaucoup de courage. Il n'a pas baissé les bras, il s'est retroussé les manches », a-t-elle ajouté.

À l'instar des autres députés québécois du NPD, Hélène Laverdière avait déjà offert son soutien à son chef, mardi dernier, dans une lettre ouverte.

Les signataires de cette missive comparaient l'expérience des néo-démocrates lors du plus récent scrutin à celle d'une équipe de hockey qui aurait participé à la finale de la Coupe Stanley sans parvenir à remporter le précieux trophée.

Ils écrivaient qu'à leurs yeux, il ne fallait pas, dans un tel contexte, « remercier l'entraîneur » mais plutôt « analyser en profondeur les causes de la défaite » et se mettre en quête de solutions pour rebondir.