L'ombudsman des vétérans affirme qu'il restera en poste, même si le nouveau gouvernement libéral lui a demandé de quitter ses fonctions.

Guy Parent estime que le renouvellement de trois ans de son mandat, approuvé dans les dernières heures du gouvernement conservateur, n'était pas partisan. Il croit qu'il lui reste beaucoup de choses à accomplir au nom des anciens combattants du pays.

Il a déjà informé le gouvernement libéral qu'il entendait continuer d'assumer ses tâches.

Juste avant Noël, le leader du gouvernement à la Chambre, Dominic LeBlanc, a envoyé des lettres à 33 personnes nommées par le gouvernement Harper, leur demandant de quitter leur poste ou de refuser leur nomination.

Certaines de ces nominations ont été faites des mois avant que le précédent mandat des personnes concernées n'arrive à terme.

Le mandat initial de cinq ans de M. Parent devait arriver à échéance en novembre, presque immédiatement après les élections fédérales, mais le gouvernement Harper a discrètement approuvé une extension le 28 juillet, quelques jours avant le déclenchement des élections.

M. Parent affirme que les libéraux ont reconnu sa position et lui ont indiqué que sa nomination pourrait se retrouver en comité parlementaire pour révision, mais le gouvernement n'a pas l'autorité de destituer des personnes nommées.