Philippe Couillard accueille « très favorablement » la composition du cabinet de son vis-à-vis fédéral Justin Trudeau. Et il se réjouit de son intention d'améliorer le climat des relations fédérales-provinciales.

« Le Québec revient en force, en position de force et on est très contents », a affirmé le premier ministre jeudi matin.

Le conseil des ministres compte maintenant sept élus du Québec, six ministres et Justin Trudeau. Le premier ministre fédéral a rompu avec la tradition en ne nommant pas de lieutenant politique au Québec et il n'a pas désigné un ministre des Affaires intergouvernementales, puisqu'il a choisi de s'occuper lui-même de ce dossier.

« Je vois surtout un désir de sa part d'être très près de cet enjeu et de faire en sorte que concrètement, les questions fédérales-provinciales avancent, a dit M. Couillard. Moi je trouve que c'est très positif, de la même façon que je suis satisfait qu'il n'y ait pas de désignation d'un lieutenant québécois et qu'on ait une liaison directe avec le chef du gouvernement. »

M. Couillard compte rencontrer M. Trudeau « très prochainement ». Il a souligné que plusieurs dossiers québécois d'importance attendent le nouveau premier ministre fédéral.

Québec presse Ottawa de lui emboîter le pas pour prêter main-forte à Bombardier, qui peine à faire décoller son projet C Series. M. Couillard attend également l'intervention fédérale en lien avec le déversement des eaux usées par la Ville de Montréal et la question autochtone.