Sitôt arrivée, sitôt repartie, la candidate du Nouveau Parti démocratique (NPD) dans la circonscription de Papineau à Montréal a retiré, dimanche, sa candidature en vue des élections fédérales prévues à l'automne.

Béatrice Zako démissionne en raison de propos liés à son passé souverainiste, comme on peut le lire dans sa déclaration obtenue par courriel par La Presse Canadienne.

Elle affirme que lors du processus de validation de sa candidature, certaines «informations», dont «des propos tenus par le passé, lors de (son) passage éphémère dans un autre parti, n'ont pas été mises à la disposition des organisateurs du NPD».

Pourtant, pas plus tard que jeudi dernier, le Nouveau Parti démocratique se disait très à l'aise avec le passé souverainiste de la candidate.

Mme Zako avait siégé au Conseil national du parti souverainiste Option nationale pendant trois mois, en 2013.

Elle reconnaît maintenant que «certains de ses propos sont incompatibles avec la vision du NPD» ajoutant qu'elle «regrette sincèrement cette erreur». Selon «The Huffington Post Canada», lors de son passage chez Option nationale, Béatrice Zako aurait comparé la situation de pays colonisés en Afrique à «la lutte continuelle qui ressemble à celle du peuple québécois, la liberté».

L'ex-candidate conclut en affirmant qu'elle ne voulait pas être une «source de distraction» pour le parti et qu'elle continuera de l'appuyer, notamment, en raison de son appui à l'intégration des immigrants dans la société canadienne.

Après l'élection de 2011, les anciens flirts souverainistes de certains députés néo-démocrates leur ont souvent été reprochés par leurs adversaires politiques. Alexandre Boulerice, député de Rosemont-La-Petite-Patrie, a dû ainsi à maintes reprises justifier ses dons à Québec solidaire.