Un député conservateur voudrait créer un comité parlementaire pour accroître la surveillance auprès des agences de renseignements - une position contraire à celle de son propre parti.

Dans un communiqué, Michael Chong a expliqué que certaines mesures du projet de loi antiterroriste rendaient nécessaire la création d'un comité pour mieux surveiller ces agences.

La nouvelle loi du gouvernement Harper autoriserait le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) à déjouer activement ce que les enquêteurs perçoivent comme des complots terroristes - alors qu'à l'heure actuelle, ils ne peuvent que récolter de l'information sur ceux-ci.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) se verrait aussi faciliter l'imposition d'une obligation de ne pas troubler l'ordre public, lui permettant de limiter les déplacements d'un suspect et de prolonger sa détention préventive.

Le gouvernement ajoutera aussi une nouvelle disposition dans le Code criminel pour punir les personnes qui tentent d'en inciter d'autres à commettre des actes terroristes.

Plusieurs intervenants ont critiqué le projet de loi C-51 et croient que ces nouveaux pouvoirs devraient être accompagnés de nouveaux outils de surveillance - une proposition que le gouvernement Harper a rejetée.