Le ministre des Affaires étrangères Rob Nicholson a marqué lundi le premier anniversaire du référendum tenu en Crimée en s'engageant à ce que le Canada ne reconnaisse jamais son résultat.

Ce vote, entaché d'irrégularités, a mené à l'annexion de la stratégique péninsule de Crimée par la Russie et a intensifié une crise qui se poursuit toujours.

Le ministre Nicholson a déclaré par voie de communiqué que la position du Canada sur la question demeurait ferme. Le pays ne reconnaîtra jamais cette annexion, qu'il qualifie «d'illégale».

Le député de Niagara Falls a aussi exhorté le président russe Vladimir Poutine à se retirer de l'Ukraine.

La crise ukrainienne est un dossier important pour le premier ministre Stephen Harper, qui a visité Kiev en mars 2014 pour affirmer son soutien. En septembre dernier, il a invité le président ukrainien Petro Porochenko à s'adresser aux parlementaires lors d'une séance conjointe de la Chambre des communes et du Sénat.

Au sommet du G20 d'Australie, en novembre dernier, Stephen Harper a déclaré qu'une grande puissance ne peut pas simplement s'emparer d'un territoire souverain.

«Le Canada envoie le message que, peu importe si ça prend cinq mois ou cinquante ans, nous n'allons pas laisser tomber tant que le territoire ukrainien ne sera pas remis aux Ukrainiens.»

En plus d'imposer une gamme de sanctions à des individus et à des organisations en Russie et en Ukraine, le Canada a fourni de l'équipement non létal au gouvernement ukrainien et a offert du soutien humanitaire à la population civile.

La crise en Ukraine a coûté la vie à plus de 6000 personnes jusqu'à maintenant.