La première ministre de la Colombie-Britannique s'en est prise aux politiciens fédéraux, soutenant qu'ils doivent cesser de suggérer que les travailleurs étrangers temporaires sont moins bien que le reste des Canadiens.

Christy Clark a suggéré aux chefs politiques à Ottawa de changer le nom du programme controversé pour que les gens qui viennent au pays pour le travail soient appelés «nouveaux Canadiens potentiels».

La première ministre a ajouté sa voix jeudi à celle des autres dirigeants de l'Ouest qui critiquent la réforme du programme comme étant trop onéreuse pour les provinces qui font face à de réelles pénuries d'employés.

Mme Clark a dit à la communauté d'affaires de la Colombie-Britanique dans un discours que de former des jeunes et d'aller chercher les travailleurs des autres provinces ne remplira pas les besoins de main-d'oeuvre pour son plan d'industrie de gaz naturel liquéfié.

Le gouvernement fédéral affirme qu'il a conçu le programme des travailleurs temporaires pour pourvoir aux besoins à court terme dans le marché de l'emploi du Canada, limitant leur séjour à quatre ans.

La semaine dernière, le premier ministre de l'Alberta, Jim Prentice, a annoncé qu'il discutera de ce dossier avec le premier ministre Stephen Harper, dont le gouvernement a créé, en juin, les nouvelles règles qui limitent le nombre de travailleurs étrangers qui peuvent être embauchés.