La lutte des élus néo-démocrates en faveur des travailleurs de Postes Canada n'est pas menée seulement sur la Colline du Parlement à Ottawa.

Une douzaine d'entre eux se sont joints, samedi, à un rassemblement ayant été organisé à Montréal pour dénoncer la fin annoncée du service de livraison du courrier à domicile ainsi que la disparition prévue de 6000 à 8000 emplois au sein de cette société.

Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de travail, Alexandre Boulerice, y a vu une façon de «faire écho à la frustration et à la colère de la population» par rapport à ces mesures s'inscrivant dans un plan qui avait été annoncé en décembre dernier et dont l'objectif est de redresser la situation financière de Postes Canada d'ici 2019.

M. Boulerice a profité de l'occasion pour dire qu'il aimerait que les libéraux fédéraux s'insurgent autant que sa formation politique par rapport à ce dossier. En parlant de ses adversaires, il a déclaré «qu'ils restent malheureusement très, très cois et muets sur cet enjeu-là».

Il a ajouté que la position de son camp a été exprimée sans ambages à de multiples reprises. Il l'a, d'ailleurs, résumée en quelques mots au moment où il était interviewé par La Presse Canadienne samedi avant-midi. «On croit au service public. On croit en Postes Canada. On pense qu'on devra regarder sérieusement les différentes solutions de rechange pour augmenter les revenus de cette organisation-là», a-t-il lancé.

Des membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, d'Unifor, de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et du Syndicat canadien de la fonction publique ont également participé à l'événement baptisé «Je marche avec mon facteur».