Ottawa a présenté vendredi matin aux provinces et territoires son «offre finale» pour régler le litige concernant la Subvention canadienne à l'emploi, un nouveau programme conjoint de formation de la main-d'oeuvre.

Au Québec, la ministre de l'Emploi, Agnès Maltais, a déjà indiqué que ce programme «constitue un empiètement inacceptable dans les champs de compétences du Québec, et dédouble les mesures dont l'efficacité est reconnue et démontrée».

Dans cette nouvelle contre-proposition, obtenue par La Presse Canadienne, le ministre fédéral de l'Emploi, Jason Kenney, se rend à deux exigences majeures des provinces et territoires contenues dans leur dernière proposition.

Ainsi, Ottawa accepte que les provinces utilisent toute somme fédérale - ou leur propre budget - pour financer leur part du programme conjoint fédéral-provincial-employeur. Jusqu'ici, les provinces ne voulaient pas être tenues de puiser ces sommes dans les Ententes sur le marché du travail, un programme existant qui assure du financement pour la formation de la main-d'oeuvre à des groupes sous-représentés sur le marché de l'emploi - Autochtones, personnes handicapées.

La nouvelle proposition fédérale prévoit aussi que les provinces et territoires ne seront plus tenus de contribuer au programme à la même hauteur que le fédéral.

Enfin, le programme doit maintenant démarrer le 1er juillet, et non plus le 1er avril, comme prévu.

Le ministre Kenney attend maintenant une réponse des provinces d'ici la fin du mois de février - dans une semaine.