Un porte-parole de ministre fédéral de l'Industrie, James Moore, affirme que le gouvernement a renoncé après quelques heures à peine à l'embauche d'un consultant privé en matière de commerce international.

Un salaire de 420 000 $ aurait été versé à ce consultant pour trois ans de travail. Son mandat aurait été de dénicher à l'étranger les meilleures affaires possibles pour les fabricants canadiens d'automobiles, d'autobus et de camions, surtout au Japon et en Corée du Sud.

Un appel d'offres pour l'embauche d'un tel consultant a été lancé lundi par le gouvernement du Canada mais à peine quelques heures plus tard, Jake Enwright, adjoint du ministre Moore, a affirmé que l'appel d'offres n'avait pas reçu l'approbation du cabinet du ministre.

M. Enwright explique que la fonction publique fédérale regorge de fonctionnaires capables d'accomplir la tâche requise par l'appel d'offres.

L'automne dernier, le gouvernement du Canada a conclu un accord de principe pour un traité de libre-échange avec les pays membres de l'Union européenne. L'appel d'offres lancé cette semaine démontre que même s'il a rapidement été retiré, d'autres opportunités d'affaires se profilent pour les industriels canadiens.