La ministre fédérale de la Condition féminine, Kellie Leitch, déplore les pratiques «répugnantes» que sont le viol comme arme de guerre et le mariage forcé de jeunes filles dans les pays en voie de développement.

Mais la ministre défend le refus du Canada de financer tout projet qui pourrait aider les victimes de telles pratiques à se faire avorter.

Mme Leitch, qui est ce vendredi aux bureaux des Nations unies, à New York, pour souligner la Journée internationale des filles, a affirmé que le Canada se devait d'établir certains objectifs d'aide internationale et avait choisi de s'attarder à la santé maternelle et infantile prénatale et postnatale.

En tant que chirurgienne pédiatrique, elle s'est dite confiante que le Canada avait choisi les bons objectifs à atteindre.

La ministre a fait valoir que le gouvernement canadien se concentrait sur les domaines où il pouvait avoir le plus d'impact, comme l'amélioration des conditions, souvent dégoûtantes, dans lesquelles bon nombre de femmes donnent naissance à travers le monde.

Kellie Leitch a soutenu que les efforts du Canada avaient permis à ce jour d'épargner les vies de plus de 64 000 mères et de quelque 1,3 million d'enfants de moins de cinq ans.