La crise en Syrie sera le centre d'attention lorsque le ministre des Affaires étrangères John Baird se rendra en Turquie cette fin de semaine.

La Turquie, un allié du Canada au sein de l'OTAN, fait partie de la poignée de pays à avoir supporté le poids du débordement humanitaire de deux millions de réfugiés fuyant son pays voisin, la Syrie.

M. Baird tiendra des pourparlers samedi avec son homologue Ahmet Davutoglu à Istanbul et rencontrera aussi le président turc Abdullah Gul.

Un haut responsable canadien, qui n'était pas autorisé à être cité officiellement, a confié que les implications de l'attaque aux armes chimiques du 21 août à Damas, ainsi que la récente proposition russe de sécuriser les réserves d'armes chimiques syriennes, devraient être abordées au cours des discussions.

Le Canada et la Turquie ont tous les deux demandé une forte réponse internationale à l'attaque qui a fait au moins plusieurs centaines de morts.

M. Baird a affirmé que la Turquie est un précieux partenaire pour le Canada et qu'il partage un profond engagement pour la sécurité de la région.

«Nous continuerons à coopérer étroitement avec la Turquie pendant la crise, et il s'agira d'un thème continuellement en évidence dans mes discussions à Istanbul.»

M. Baird tiendra également des échanges avec des chefs d'entreprises, dans une tentative de faire avancer les intérêts économiques du Canada en Turquie.

Les deux pays ont lancé des discussions exploratoires par rapport à une possible entente de libre-échange.

«Nous continuons d'approfondir les relations économiques entre le Canada et la Turquie, et c'est une bonne nouvelle pour nos deux peuples», a déclaré le ministre Baird.