Le porte-parole adjoint du Nouveau Parti démocratique en matière de transport s'est payé une petite visite au siège social de Via Rail à Montréal.

Hoang Mai s'est rendu sur place, vendredi matin, pour exiger une rencontre avec le président et chef de la direction de l'entreprise, Marc Laliberté.

Le tête-à-tête souhaité par le député néo-démocrate n'a pas eu lieu, puisque M. Laliberté n'était pas sur place.

L'élu n'entend pas jeter l'éponge pour autant et il a laissé derrière lui une lettre dans laquelle il demande la tenue de la réunion d'ici au 17 septembre.

Cette date n'a pas été choisie au hasard, puisque c'est à partir de ce moment que Via Rail doit suspendre le transport des passagers entre Matapédia et Gaspé.

Pour sa part, Via Rail se défend d'abandonner son service en Gaspésie.

La porte-parole de l'entreprise, Mylène Bélanger, a cependant expliqué à La Presse Canadienne vendredi soir que des travaux doivent être réalisés afin d'assurer un transport ferroviaire sécuritaire entre New-Carlisle et Gaspé, sur une voie appartenant à la Société du chemin de fer de la Gaspésie.

Elle ajoute qu'un service d'autocar est offert aux clients de Via Rail qui désirent franchir ce tronçon depuis le début de 2012, lorsqu'il a été jugé non-sécuritaire.

Mme Bélanger assure que le service sera rétabli une fois les travaux exécutés.

Hoang Mai ne souhaite pas que son éventuelle discussion avec Marc Laliberté tourne exclusivement autour de cette liaison. Il voudrait également lui parler de la fermeture annoncée de plusieurs gares québécoises.

Pour le député, cette conversation est de la plus haute importance, car «le service ferroviaire est primordial pour la vitalité économique et sociale de plusieurs régions».

Dans un communiqué paru vendredi matin, il écrit également que «des décisions récentes comme celles de fermer des gares (...) affectent grandement (ses) concitoyens».