Amnistie internationale Canada estime que les énormes besoins énergétiques de la Chine donnent à Stephen Harper la marge de manoeuvre dont il a besoin pour soulever publiquement la question des droits de la personne auprès de son hôte communiste, la semaine prochaine.

L'organisme veut que le premier ministre s'exprime sur la question de la détérioration des droits de la personne en Chine.

Selon le directeur d'Amnistie, Alex Neve, le Canada n'a plus besoin de se montrer discret lorsqu'il questionne la Chine sur ses dissidents emprisonnés et la répression au Tibet, puisque cela ne nuira pas au commerce.

L'ambassadeur chinois au Canada a déclaré que son pays voulait établir un partenariat énergétique parce que l'Empire du Milieu a besoin du pétrole et du gaz albertain pour alimenter son économie en pleine croissance.

M. Harper se rendra en Chine la semaine prochaine, alors que le régime communiste a intensifié ses mesures de répression contre ses dissidents et adopté la ligne dure sur la question du Tibet.

Selon M. Neve, les leaders chinois veulent empêcher une version locale des révoltes démocratiques du «Printemps arabe».