Thomas Mulcair a annoncé jeudi que 35 députés néo-démocrates s'étaient jusqu'à présent rangés derrière sa candidature dans la course à la succession de Jack Layton.

Au cours d'un point de presse à Montréal, Ève Peclet et Paulina Ayala sont devenues les plus récents députés du Québec à donner leur appui à l'homme fort du Nouveau Parti démocratique dans la province.

Mme Peclet a fait valoir que Thomas Mulcair était le candidat qui défendrait le mieux la langue française et l'environnement.

Après avoir siégé au conseil des ministres de Jean Charest à Québec, Thomas Mulcair a réussi à s'imposer dans le château-fort libéral d'Outremont en 2007.

Jusqu'en mai 2011, il était le seul député du Québec au sein du caucus néo-démocrate fédéral.

Mercredi, la course s'est resserrée avec l'abandon de Robert Chisholm, un député néo-démocrate de la Nouvelle-Écosse. Seul candidat unilingue dans la course à la chefferie, il avait peiné pendant les segments francophones des débats. Il a admis que cela a joué un rôle dans sa décision.

«Si plusieurs ont dit que notre prochain leader a besoin d'une expérience réelle et d'une vision forte, plusieurs ont aussi dit que le prochain leader doit pouvoir s'exprimer couramment en français dès le premier jour, a écrit M. Chisholm. «J'ai compris que, pour la majorité des membres du parti, c'est une qualification non négociable. Même si je travaille fort pour améliorer mon français _ et que je continuerai à le faire _, je ne répondrai pas à cette exigence d'ici le 24 mars.»

Un porte-parole a indiqué que M. Chisholm n'a offert son appui pour l'instant à aucun autre candidat.

Huit candidats désirent toujours succéder à Jack Layton, décédé en août: Niki Ashton, Nathan Cullen, Paul Dewar, Thomas Mulcair, Peggy Nash, Roméo Saganash, Martin Singh et Brian Topp.

Les néo-démocrates choisiront leur nouveau chef en mars prochain. En attendant, c'est l'ancienne syndicaliste Nycole Turmel, élue députée de Hull-Aylmer, qui assure l'intérim.