Le premier ministre de l'Ontario a rejeté, lundi, les reproches de ceux qui l'accusent de trahir sa foi catholique en faisant la promotion des droits des homosexuels et de l'avortement.

Certains militants religieux soutiennent que Dalton McGuinty n'est pas un bon catholique parce qu'il refuse d'abandonner des mesures de promotion de l'éducation sexuelle contenues dans un nouveau projet de loi contre l'intimidation à l'école.

Plusieurs groupes confessionnels soutiennent que l'intimidation doit cesser, mais refusent d'appuyer la formation dans les écoles de comités qui appellent à la tolérance face à la diversité sexuelle.

M. McGuinty a affirmé qu'il n'était pas troublé par ceux qui l'accusent de ne pas être un bon catholique, ajoutant qu'il faisait simplement ce qu'il croyait être juste.

Certains observateurs affirment que la controverse entourant la formation de comités pro-diversité sexuelle dans les écoles découle de l'existence de conseils scolaires catholiques, financés par la province, dont les dirigeants s'opposent parfois aux réformes du gouvernement.

Mais Dalton McGuinty a fait valoir qu'il n'a pas du tout l'intention de créer un réseau scolaire unique pour l'Ontario, malgré les économies qui pourraient en découler.