Le premier ministre canadien Stephen Harper, en visite au Honduras, a estimé vendredi que «d'importants problèmes de sécurité et de droits de l'homme» existaient dans ce pays, mais qu'ils n'étaient pas le fait du gouvernement hondurien.
«Nous savons qu'il y a d'importants problèmes de sécurité et de droits de l'homme dans ce pays, mais nous n'avons pas d'information suggérant qu'ils soient d'une manière ou d'une autre causés par le gouvernement», a dit M. Harper, selon des images transmises par la chaîne publique canadienne CBC.
«En fait, le président du Honduras lui-même était une importante figure des droits de l'homme et cela a fortement contribué au fait qu'il soit élu à la présidence», a ajouté le premier ministre canadien.
Des questions du même genre lui avaient été posées lors de l'étape colombienne de sa tournée latino-américaine, à savoir si le Canada devait signer des accords de libre-échange avec des pays dont le bilan en matière des droits de l'homme n'est pas cristallin.
Mercredi à Bogota, M. Harper avait estimé qu'il n'y avait «pas de conflit entre le commerce et les droits de la personne», en soulignant que le traité de libre-échange avec la Colombie contenait des clauses relatives au respect de l'environnement et des droits humains.