Le gouvernement canadien se dit déçu de l'abandon des accusations par la justice mexicaine contre un hôtel au Mexique à la suite d'une explosion qui a tué sept personnes, dont cinq Canadiens.

L'explosion, qui a détruit une partie de l'hôtel Grand Riviera Princess à la Playa del Carmen en novembre 2010, aurait été causée par un tuyau de gaz naturel illégalement installé en dessous du salon de l'hôtel.

Des accusations d'homicide et de faute professionnelle ont été entre autres déposées contre cinq personnes, incluant des entrepreneurs et des travailleurs de l'hôtel.

Mais cette semaine, divers médias ont rapporté qu'un juge mexicain avait rejeté les accusations en raison d'un manque de preuves.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Alain Cacchione, a soutenu dans un courriel qu'il s'agissait d'une terrible tragédie et que les sympathies du gouvernement allaient toujours aux familles et aux amis affectés.

Il a expliqué que depuis l'événement, le gouvernement du Canada avait fourni une assistance consulaire aux familles des victimes et qu'il avait pressé les autorités mexicaines pour qu'elles s'assurent de mener une enquête transparente, et ce, dans un délai raisonnable.

M. Cacchione a également affirmé que le gouvernement était déçu que le système judiciaire mexicain ne soit pas allé de l'avant avec les accusations contre les individus responsables de l'incident.

Les cinq Canadiens tués sont Malcolm Johnson de Prince George, en Colombie-Britannique; Chris Charmont et son fils de neuf ans, John, de Drumheller, en Alberta; Darlene Ferguson, âgée de 51 ans et originaire d'Edmonton et Elgin Barron de Guelph, en Ontario.

Dix-huit autres personnes, plusieurs en provenance de l'Ontario, ont été blessées.

Le frère de Mme Ferguson, Barry Hoffman, n'a pas voulu commenter, se contentant d'affirmer que sa famille n'était pas surprise par le dénouement de l'affaire.