Le ministre fédéral des Transports et de l'Infrastructure, Denis Lebel, a en mains les rapports d'analyse structurelle du pont Champlain ainsi que les études sur l'avenir du pont montréalais, mais n'entend pas les rendre publics afin d'éviter de semer l'émoi dans la population.

De passage à Montréal mardi matin, le ministre Lebel a assuré que ces rapports ne contenaient pas d'éléments «insécurisants», mais a expliqué que des personnes n'ayant pas l'expertise pourraient en faire une interprétation susceptible de semer l'émoi.

M. Lebel a ajouté qu'il ne voulait pas en faire un enjeu politique et que ce n'était pas le temps d'inquiéter la population.

Le ministre a dit partager la préoccupation des citoyens de la grande région de Montréal à l'égard des problèmes de circulation, mais il a rappelé que les travaux actuels sur le pont Champlain étaient prévus depuis longtemps et visent justement à assurer la sécurité et la fluidité de la circulation.

Denis Lebel a répété que, pour l'avenir, aucune option n'était écartée, incluant celle d'un partenariat public-privé.

Le ministre n'a cependant avancé aucun échéancier pour les décisions à venir quant à une solution à long terme pour le pont Champlain.