L'action des militaires canadiens en Afghanistan comporte des risques et il n'y a pas de façon d'éliminer ces risques a déclaré le premier ministre du Canada Stephen Harper, samedi, alors que la mission de combat qui est en cours cédera le pas à une mission d'entraînement à l'été.

Le danger est présent partout, a-t-il signifié, et tant les soldats que les journalistes ou les travailleurs civils peuvent être frappés.

Le premier ministre, qui faisait campagne dans l'ouest, a ajouté qu'on pouvait réduire les risques, mais qu'il était impossible de les éliminer. C'est inhérent à la vie de militaire, a commenté M. Harper en ajoutant que le pays était très fier de ses soldats.

Il a fait cette déclaration le jour même où un attentat-suicide revendiqué par les talibans a fait dix morts, soit cinq soldats de l'OTAN, quatre militaires afghans et un interprète sur une base de l'est de l'Afghanistan.

À compter de l'été, plus de 950 militaires canadiens doivent former les forces de sécurité afghanes sur une période de trois ans.