L'affaire concernant quatre responsables du Parti conservateur (PC) faisant face à des accusations entourant la stratégie de financement électoral dite du «in-and-out» a été repoussée à juin, soit bien après une possible date d'élection.



Ce système financier fait l'objet de disputes juridiques entre Élections Canada et le PC.

Élections Canada, avec l'appui du Directeur des poursuites publiques, a déposé des accusations contre le parti et quatre hauts responsables le mois dernier, en lien avec des dépenses non autorisées alléguées de 1,3 million $.

Les conservateurs affirment que le transfert d'argent entre la campagne nationale et les campagnes locales était une pratique répandue et légale en 2006. Ils qualifient le dossier de «dispute administrative vieille de cinq ans».

Élections Canada soutient toutefois que ce système a permis au parti national de dépasser sa limite de dépenses en permettant aux candidats locaux de réclamer des remboursements pour des dépenses qu'ils n'ont pas effectuées.

Deux sénateurs conservateurs, qui ont occupé les postes de directeur de campagne et de responsable des collectes de fonds pour le parti, comptent parmi les personnes accusées.

Le gouvernement conservateur minoritaire pourrait être catapulté en campagne électorale lors du dépôt du budget fédéral, mardi prochain, ou lors d'une motion de confiance libérale le 25 mars.