La Commission des plaintes du public contre la GRC veut que les policiers cessent de menotter les personnes derrière le dos avant de les neutraliser à l'aide d'une arme à impulsion. L'organisme a découvert que cette méthode avait causé la mort de 10 d'individus.

Un rapport rédigé par l'organisme de surveillance revèle également que des policiers n'avaient pas les qualifications pour utiliser un arme à impulsion dans «un certain nombre de ces cas».

Les auteurs recommandent que les policiers de la GRC reçoivent une meilleure formation pour identifier, contrôler et neutraliser les personnes souffrant de problèmes psychologiques ou les toxicomanes.

Ils souhaitent la création d'une banque nationale de données où chaque mort reliée à une arrestation ou une détention serait décrite afin d'améliorer la compréhension des facteurs de risque et de mieux prévenir ce genre d'incident.

La Commission a analysé chaque cas où une personne détenue par la GRC est morte à la suite de l'utilisation d'une arme à impulsion. Ces cas s'étendaient de 2003 à 2008

Six des 10 morts en question sont survenues en Colombie-Britannique, les autres événements ont eu lieu En Alberta, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Ecosse et au Yukon.

La Presse Canadienne a obtenu une copie du rapport préliminaire en vertu de la Loi d'accès à l'information.